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La sophrologie, même si elle est née dans un environnement thérapeutique, le dépasse rapidement, car elle élargit son étude dans les sciences humaines. La conscience est notre terrain d’étude, notre passion, notre domaine de recherche et cela nous permet d’interagir avec beaucoup d’autres disciplines, telles quelles, la philosophie, l’ethnologie, la sociologie, la pédagogie, la psychologie, la communication, ce qui nous ouvre à une meilleure application dans différents domaines.
La médecine, en occupant tous ses efforts dans ce qui ne va pas (la pathologie), inspire le Pr Caycedo à orienter sa recherche dès ses premiers moments dans ce qui va dans l’être humain. D’avant-garde pour son époque, il fallait y penser. Le Dr Abrezol avec M. et Mme Schwaar, dédient également tous leurs efforts à une application dans le domaine social et prophylactique, dans une véritable sophrologie appliquée.
Dès lors, d’autres sophrologues ont suivi ce parcours bien dessiné par l’intention de base de la sophrologie, et en ce moment elle a une reconnaissance plus importante dans le domaine social et préventif. Aujourd’hui, s’occuper de ce qui va commence à être tendance dans les mœurs occidentaux. D’autres disciplines ont mis le doigt là-dessus. Même si les premières disciplines comme la sophrologie, l’analyse transactionnelle, la psychologie humaniste de Rogers, la PNL, l’hypnose d’Erickson, la gestalt thérapie, les courants systémiques avaient déjà énoncé la prémisse, actuellement il y a une validation par les neurosciences et d’autres démarches comme la psychologie positive de Seligman ou psychologie du bonheur venant d’Amérique.
La sophrologie peut être pratiquée aussi pour les gens qui vont bien, dans des moments qui vont bien, pour ce côté de nous qui va bien et même très bien. Nous avons été formatés dès notre enfance à agir quand ça ne va pas, et remarquer les choses quand elles ne vont pas. Nous sommes socialement dirigés encore par des paramètres moyenâgeux pour chasser le mal. Ceci correspond à une mentalité qui exprime souvent : « pointez l’erreur » … « on n’est pas assez bien »…. « agir quand ça ne va pas »… « prendre conscience dans le malheur »… « c’est trop beau pour être vrai » … « souffrir pour grandir ».
Une dame nous raconta un jour qu’elle a organisé un cours qui s’intitulait «connaître son corps», il y a eu une inscription seulement. Elle a changé le titre « j’en a plein le dos » et 30 inscrits se sont présentés tout de suite. Notre mentalité réagit plus facilement quand ça ne va pas, bien entendu, pour que ça aille mieux après, mais quand ça va bien ?....on attend que cela se dégrade pour réagir ?
La proposition de la sophro a toujours été autre : agir dans la conscience, pas forcément dans la souffrance, apprécier ce qu’on a, la sophro est une pédagogie du plein, pas du manque, c’est un déconditionnement de courir pour gagner une carotte, c’est plus une démarche pour la découverte à l’intérieur de soi. C’est une pédagogie d’acceptation des choses telles quelles, dans leur plein et dans leur vide. D’arrêter la course au bonheur et plutôt le cueillir où là l’on est.
Bien sûr que la sophrologie a des applications quand ça ne va pas, avec de bons résultats, mais après elle ne s’arrête pas là : comme disent certaines de nos sophro élèves : « la sophro a l’air de rien au début, mais, ce qu’on trouve en la pratiquant est fondamental, essentiel…! ». Une gestion du stress, c’est juste une excuse pour trouver ce plein qui demeure à l’intérieur, une compétition sportive, c’est une bonne excuse pour s’éveiller à soi, ainsi qu’une préparation aux examens, c’est juste un test pour la vie, qu’un accouchement devienne un moyen des tisser des liens avec la vie. Le bonheur est un chemin pour grandir. Claudia et Ricardo
Sophrologie Ludique, la légèreté dans la profondeur
Sophro point fort
Une fois installé dans votre intériorité, dans le niveau sophroliminal, en ayant fait une sophronisation simple :
· Identifiez une partie du corps qui va bien en ce moment, respirez profondément, captez le ressenti qui lui correspond, essayez ensuite d’élargir la sensation vers le reste du corps, en imprégnant la totalité.
· Répéter l’exercice avec d’autres organes, systèmes ou tissus qui vont bien et même très bien, toujours à l’aide de la respiration.
· Identifiez un domaine de votre vie qui va bien ou très bien en ce moment et élargissez le ressenti à d’autres domaines de votre existence.
· Identifiez un point fort en vous, et après l’avoir vécu, projetez-le dans le temps et dans l’espace.
souffler une plume… !!!
Voici un des premiers exercices de la sophrologie ludique, la dynamique de la plume, que permet de manière amusante d’apprendre à pratiquer la respiration. Elle permet d’enraciner le souffle en enracinant son corps, pieds bien par terre.
Stage sophroludique À l’ISR mai 1994
On peut aussi le pratiquer en groupe
Séminaire jeunesse
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